Sectumsempra
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal
anipassion.com

 

 (Sans nom pour le moment) [pas de série associée]

Aller en bas 
AuteurMessage
Ness
élève de 1ère année
Ness


Nombre de messages : 29
Date d'inscription : 09/01/2006

(Sans nom pour le moment) [pas de série associée] Empty
MessageSujet: (Sans nom pour le moment) [pas de série associée]   (Sans nom pour le moment) [pas de série associée] EmptyLun 20 Fév - 18:37

Bonjour, bonjour !!!

Bienvenue ici, dans le topic où vous pourrez lire les premières pages de mon nouveau livre en cours d'écriture !

Depuis l'âge de 14ans (j'en ai 20 maintenant) j'écris pour mon plaisir. Mon premier bouquin à été terminé à l'âge de 16ans mais, lorsque je l'ai relus, j'ai été horrifié par le manque de constance, de vérité et la naïveté de l'écriture. Mais dans un sens c'est logique, en tant que jeune adolescente, je n'avais pas encore le vocabulaire que je maîtrise beaucoup mieux aujourd'hui.

J'ai arrêté d'écrire pendant un à deux ans, trop submergé par les devoir scolaire, le BAC, etc... Puis, cette année, j'ai retrouvé l'envie. J'avais des trames dans la tête depuis bien longtemps et avant de commencer à écrire cette histoire qui me plait beaucoup, j'en ai écris les points principaux avec l'aide de mon chéri.

Donc, j'espère que cette fois, l'histoire sera bien structuré et intéressante.
Je tiens à dédicacer ce livre à Aude qui a toujours voulu être ma première fan, et à mon ange pour son aide et son soutient.

Valà, je vous en dis pas plus, je ne vous parlerais même pas de quoi traite l'histoire, vous le verrez bien !

PS: je l'ai mis ici, parceque y aura peut-être bien des scènes érotiques et violente, mais beaucoup plus tard et je ne voyais pas pourquoi l'interdire au moins de 18ans car je reste très soft normalement dans mes écrits.


Bonne lecture !!!


PS 2 : je VEUX que vous me donniez votre avis sincère !
Revenir en haut Aller en bas
Ness
élève de 1ère année
Ness


Nombre de messages : 29
Date d'inscription : 09/01/2006

(Sans nom pour le moment) [pas de série associée] Empty
MessageSujet: Re: (Sans nom pour le moment) [pas de série associée]   (Sans nom pour le moment) [pas de série associée] EmptyLun 20 Fév - 18:40

Chapitre 1 : L’attaque.


Le vent glacial d’hiver lui fouetta le visage, soulevant la masse de ses cheveux, et lui donnant cette impression de vie que l’on ne peut ressentir que lorsque l’on affronte les éléments rigoureux. Du haut de son promontoire, elle dominait toute la vallée, et ouvrant les yeux un spectacle magnifique se dévoila à elle. Au loin les montagnes dont les sommets brillaient sous les rayons de la lune pleine, et plus bas, son Clan dont elle ne pouvait distinguer que le haut des tentes et les feux mourants.
Le souffle du vent revint balayer chaque centimètre de son corps et ouvrant largement les bras, elle accueillit ce baisé glacial avec bonheur. Une sensation de liberté nouvelle s’empara d’elle. Elle était seule, elle avait réussi à échapper aux sermons de son père quant à son envie de parcourir les plaines et les montagnes de nuit. Il s’inquiétait pour sa santé, il craignait que courant dans les herbes folles, sur le bord de falaises escarpées, où grimpant aux arbres, sa fille ne se brise un quelconque membre et se retrouve la proie des charognards. Mais malgré tous ses sermons, toutes ses réprimandes, la jeune femme trouvait toujours le moyen de voler vers son désir de liberté.
Lorsqu’elle parvenait à s’enfuir – et cela n’était pas rare – elle courait alors à en perdre haleine, sautait les rivières, ou se jetait du haut des cascades, grimpait au plus haut des arbres souhaitant approcher la lune, ou les pentes les plus difficiles et chassait tous les animaux qui avaient le malheur de se mettre sur son passage. Sa dextérité et son habilité étaient bien connues, on l’appelait même « la femme-guerrier ».
Depuis sa plus tendre enfance, n’ayant pas eut la présence de sa mère morte en couche, elle imitait son père, le suivait partout, oubliant bien malgré elle les tâches quotidiennes auxquelles on l’affectait. En effet, son esprit libre ne pouvait rester concentré sur des activités bridant sa vivacité et son espièglerie. Le Clan était conciliant envers cette enfant. N’ayant pas de mère, et son père étant trop pris par son devoir de chef, chacun tolérait ses débordements, ses effronteries et ses idées pour le moins originales.
Après un instant, debout, droite comme un pic, s’offrant à la morsure du vent, elle s’assit sur le sol rocailleux, les jambes dans le vide et contempla ce paysage qui lui semblait être plus beau à chaque fois qu’elle se laissait allée à le contempler.
Quelques minutes plus tard, son attention fut attirée par des lueurs étranges. Elle plissa les yeux, tentant de comprendre ce que signifiaient ces lueurs mouvantes au bas de la vallée qui s’approchaient lentement en direction du village. Elle comprit tout à coup : des torches ! Des ennemis s’approchaient du Clan. Elle prit le temps de la réflexion. Les guerres entre les Clans s’étaient arrêtées il y a de cela de nombreuses années, après la première attaque des Citadins, ces hommes étrangement vêtus, parlant une langue tout aussi étrange et qui venaient d’au delà des montagnes. Mais oui ! Bien sur ! Ce ne pouvait être qu’eux ! Cela faisait déjà plus de cinq années qu’ils n’avaient pas attaqué les Clans, et les voilà qui reviennent !
Sans plus perdre de temps, l’image des massacres ayant déjà eut lieu s’imposant à son esprit, et sentant la colère et la peur l’envahir, elle partit en courant vers le chemin qui mène à la vallée, souhaitant prévenir au plus vite les guerriers de l’attaque imminente. Mais déjà des flammes consumants les tentes apparurent au loin, des cris résonnèrent en échos sur les montagnes alentours. « Ils sont rapides, et extrêmement rusés… Pourvu que je n’arrive pas trop tard », pensa-t-elle.
Elle se mit à courir à perdre haleine, son jeune cœur battant à tout rompre, ses poumons brûlants sous l’effort. Elle sautait les rochers, les ruisseaux, s’accrochait à une branche ou une autre pour passer de l’autre côté d’un buisson. Sa course était folle, éperdue, elle y mettait toute son énergie quitte à mourir d’une mauvaise chute. Elle tomba d’ailleurs à plusieurs reprises, son pied se prenant dans une racine d’un arbre ou dans des herbes folles. Mais ne faisant pas grand cas de la douleur, elle repartait aussitôt. Les branches basses des arbres lui giflait le visage et les bras, son genou, sur lequel elle venait de tomber, saigné abondement, c’est dans cet état déplorable qu’elle atteignit enfin le village, brûlant de milles flammes où un combat faisait rage.
Ni une ni deux, elle s’empara du premier objet susceptible d’être une arme, en outre une poêle en fonte, assez sommaire. Le ridicule de son arme ne la gênant aucunement et c’est avec rage qu’elle entre dans le combat.
Elle assomma l’un des hommes inconnus avec force et ridicule, sauvant un jeune enfant.
- Cours, va te réfugier dans la montagne et ne reviens pas tant que ces hommes sont ici ! Fais vite ! Dit-elle sur un ton autoritaire.
L’enfant apeuré obéit immédiatement, tandis que la jeune femme repartait déjà vers un autre ennemi, avec cette fois en main, l’épée de son précédent adversaire.
Elle se battu avec beaucoup de fierté, de colère et de force. Elle savait se battre mais n’avait jamais donné la mort à aucun être humain - n’ayant jamais eut à sauver sa vie menacée par quelqu’un de son espèce - c’est cela qui la mit en danger. Alors qu’elle empalait l’un des Citadins, elle ressentit tout à coup de la culpabilité, mêlée d’horreur. Que faisait-elle ? Comment pouvait-elle donner la mort ? De quel droit le pouvait-elle ?
Complètement déboussolée, elle se retrouva bientôt aux prises de deux hommes qui l’emmenèrent de force dans l’une des tentes encore épargnées par les flammes et tentèrent de la violer. Elle cria, hurla de toutes ses forces, se débattant…en vain.
Tout à coup un autre homme entra dans la tente et s’exclama :
- Que faîtes vous !? Lâchez cette femme tout de suite ! Oublieriez vous les ordres ?!
- Mais… Commandant, cette sauvage à tuer l’un des nôtres ! Il faut lui donner une leçon ! Répondit l’un de ses agresseurs en se relevant le pantalon sur les chevilles.
Le Commandant, comme venait de l’appeler le soldat, lui asséna un gifle monumentale avant de s’écrier :
- Dénigrerais-tu mes ordres et ceux de ton Roi ? Obéissez immédiatement où je vous mets aux fers une fois de retour dans la Cité de Marbre !
Les deux hommes repartirent aussi vite qu’ils étaient venus, la queue entre les jambes. Le Commandant se tourna alors vers la jeune sauvage à moitié dévêtue sur le sol, et soupira en secouant la tête à la pensée de l’incompétence de ces deux nouvelles recrues qu’il venait de sermonner. Il approcha de deux pas en direction de la jeune femme, celle-ci rampa en arrière.
Elle n’avait compris que peu de mot de leur langage, ayant eut un apprentissage partiel de cette langue, mais ces quelques mots n’avait pas pu la rassurer sur les intentions de ce Commandant.
Celui-ci sourit, un peu dépité. A quoi s’attendait-il ? Il était l’ennemi, celui qui est venu asservir son peuple, tuer sa famille et violer les femmes ! Cette sauvage ne pouvait pas comprendre qu’il venait de la sauver du viol. « Elle doit penser que j’ai fait fuir les deux autres pour m’amuser seul avec elle… » Pensa-t-il en soupirant à nouveau. Il décida de lui tendre la main, pour l’aider à se relever, espérant que cela la convaincrait de son honnêteté.
Elle recula à nouveau, et la colère s’empara de l’homme. Il l’attrapa avec une grande rapidité, la souleva et vient la plaquer contre le pilonne de bois permettant de soulever le plafond de toile au centre de la tente. Maintenant ses deux mains en l’air, il jura entre ses dents.
- Je ne te veux aucun mal comprends-tu ? Ajouta-t-il. Je ne suis pas comme eux, tu resteras en vie et saine, tu ne seras pas souillée. Tu comprends ?
Elle ne réagit pas, elle tentait de comprendre ses paroles et y parvenait lentement, mais pour lui, son manque de réaction et la peur qu’il lisait dans ses yeux étaient la preuve flagrante qu’elle ne comprenait pas un mot de ce qu’il disait. Tout à coup elle ouvrit la bouche et balbutia :
- Vous… comme autres…
Il mit un moment avant de revenir de sa surprise et de parvenir à déchiffrer ses quelques mots.
- Non ! Je ne suis pas comme les autres ! Je ne vous violerais pas !
- Oui… Vous tuer… prendre… femme…
La jeune femme peinait à retrouver les mots qu’elle avait appris il y a si longtemps, mais la peur et la haine semblait l’aider à retrouver les mots et à les formuler.
L’homme, semblant lui donner raison, vient faire glisser une main sur sa cuisse, remontant petit à petit vers sa poitrine, lui maintenant toujours les bras en l’air de son autre main.
- C’est ça que vous aimeriez me voir faire ? Vous voudriez que je vous prenne maintenant ? Comme n’importe quel barbare ?
La jeune femme fronça les sourcils et ses yeux lancèrent des éclairs tandis qu’elle tentait de dégager ses poignets de leur étreinte implacable. Malgré toute la haine qu’elle éprouvait en cet instant pour cet homme, son corps réagit autrement… Il frissonna sous la caresse de ces doigts. « Mais que m’arrive-t-il ? » Pensa-t-elle choquée. L’homme dû ressentir cela, car il cessa net son jeu sadique.
- Je ne vous violerais pas ! Dit-il aussitôt. Maintenant vous allez être bien sage et venir avec moi. Votre Clan est vaincu, il est trop tard pour combattre !
Il redescendit ses bras et les attacha dans son dos à l’aide d’une fine corde qu’il avait à la ceinture. Il la poussa vers l’extérieur ensuite, et la mena jusqu’à l’autre bout du village où bon nombre des membres de son Clan se trouvaient enchaînés l’un à l’autre, en file indienne.
Il laissa la jeune femme entre les mains de ses officiers qui se hâtèrent de l’attacher avec les autres.
- Commandant ! Appela l’un des hommes les plus gradés semblait-il vu son uniforme. Certains se sont enfouis vers les montagnes et beaucoup sont morts pour avoir trop résister. Mais nous avons fait prisonnier vingt-deux femmes, en comptant trois adolescentes et treize hommes dont un adolescent. En comptant la femme que vous avez amenée, cela nous fait un total de trente-six esclaves. Cela suffira-t-il ou faut-il envoyer des soldats rechercher les fuyards ?
- Non, cela suffi. Notre Roi sera satisfait et nous auront assez d’esclave pour quelques années et pour pouvoir engendrer une nouvelle génération de serviteurs loyaux à la Cité.
- Bien, Commandant. Dois-je donner l’ordre de se mettre en route ?
- Oui. Il ne faut pas rester ici. D’autres Clans pourraient venir réclamer vengeance. Partons immédiatement, donnez l’ordre, Général !
Ce dernier acquiesça d’un signe de tête avant de crier l’ordre. Comme une armée parfaitement ordonnée, chacun se mit en marche, d’un bon pas.
Le Commandant enfourcha sa monture et parti au galop vers l’avant de la file, ne portant pas même un regard au champ de bataille qu’il venait de laisser derrière lui, ni aux nombreux prisonniers encore sous le choc.
La jeune femme, la fille du chef, le regarda passer les yeux emplis de haine. Soit, il ne l’avait pas violée, ni même blessé, mais son comportement l’emplissait de rage. Comment pouvait-il être si insensible ? Comment pouvait-il ne rien ressentir alors qu’il venait de briser tant de vies ? Des pleurs, devant elle, la firent sortir de ses pensées. La prisonnière qui la précédait, se lamentait ouvertement et elle craint pour sa vie. Les hommes des Cités ne devaient sûrement pas être enclin à subir les jérémiades d’une vieille femme.
- Thatra, tais-toi donc ! Ces hommes n’ont que faire de tes pleurs et peuvent bien te battre à mort pour que tu cesses.
La femme agée d’une quarantaine d’années stoppa net ses lamentations et murmura, la tête légèrement tournée vers l’arrière.
- Sylmae ! Le destin t’a sauvé ! J’en suis heureuse.
- Oui, le destin m’a sauvé, mais pour me donner quelle vie ? Une vie d’esclavage ? J’aurais préféré qu’il ne m’épargne pas !
- Ne dis pas ces choses ! Tu devrais être heureuse de pouvoir encore respirer l’air et de compter tous tes membres.
Sylmae ressenti un certain énervement. Comment Thatra pouvait-elle la sermonner dans un moment pareil !?
- Ce n’est pas mon avis… Mais ce n’est pas l’important pour l’instant. Sais-tu si mon père a été fait prisonnier ? Et mon frère ?
- Ton frère est parti au coucher du soleil avec six braves pour le Clan du Sud, apportant une invitation pour la fête du printemps que ton père voulait donner dans un mois. Mais tu n’as bien sur pas pu le savoir, tu étais encore en train de vagabonder ! En tout cas, il est hors de danger. Oh ! Le pauvre… Lorsqu’il va retourner au Clan quel choc, il va avoir !
- Cesses donc de te lamenter, et de me faire des reproches. Dis-moi plutôt si tu sais ce qu’est devenu mon père…
La peur au ventre, elle attendit que la femme nommée Thatra lui réponde.
- J’ai vu ton père combattre avec beaucoup de force, beaucoup de rage. Comme le plus grand des guerriers malgré son âge. Mais lorsqu’ils se sont emparés de moi, notre Chef était allongé sur le sol, la poitrine ensanglantée. Je doute qu’il est survécu…
Sylmae baissa la tête, submergée par un chagrin insondable. « Pourquoi ?! » Hurla-t-elle en son fort intérieur. « C’était le meilleur des hommes, un Chef juste, et aimant. Un père formidable… C’est injuste. »
Tandis que Thatra continuait à énumérer les morts et ceux qu’elle avait vu se faire prendre, Sylmae garda le silence, des larmes coulant sur ses joues, commençant à faire le deuil de cet être qui était si cher à son cœur. Sa seule consolation fut que son jeune frère ait survécu et qu’il puisse guider, ceux qui avaient fui, vers la consolation et le deuil.
Revenir en haut Aller en bas
Ness
élève de 1ère année
Ness


Nombre de messages : 29
Date d'inscription : 09/01/2006

(Sans nom pour le moment) [pas de série associée] Empty
MessageSujet: Re: (Sans nom pour le moment) [pas de série associée]   (Sans nom pour le moment) [pas de série associée] EmptyJeu 23 Fév - 4:31

En tête de file, le Commandant repensait à l’attaque qu’il venait de faire avec succès. Il n’avait perdu que trois hommes, et quelques autres étaient blessés, mais aucun gravement : seulement quelques entaille ou un œil au beurre noir qui seraient vite guéri. L’attaque avait été parfaite grâce à l’effet de surprise. Mais, une pensée le troublait. Cette femme qu’il avait sauver du viol… Il repensait à ses doigts qui avaient caressés son corps, et aux frissons qu’il avait sentis sous l’étoffe de son vêtement déchiré. Pourquoi avait-elle réagit ainsi ? Comment connaissait-elle sa langue ? Il repensa à ses yeux, qui emplis de colère et de peur, lui avaient parus étrangement beaux.
Il chassa bien vite l’image de cette femme de son esprit. Qu’est-ce qui lui prenait de penser ainsi d’une sauvage ? Elle deviendrait bientôt un esclave. Et vu sa beauté, peut-être même qu’elle atterrirait dans le lit du Roi !
Il soupira. Quand, son père, arrêterait-il de remplir son harem ? Il avait déjà des dizaines de femmes à mettre dans son lit, mais cela ne le satisfaisait pas. Il en voulait toujours plus. Lorsqu’il se lassait de ses nouveaux « jouets », il l’envoyait chercher de la chair fraîche dans les villages de sauvages du Nord, en prétextant que la ville manquait d’esclaves. Cela n’était pas entièrement faux, mais c’était dans la logique des choses. Comme aucune loi n’interdisait le propriétaire de tuer son esclave. Il était plus que banal qu’une maîtresse de maison tue sa bonne à tout faire parce que l’envie lui prend ! Quelle sauvagerie sous ces airs de civilités !
- Commandant ? S’enquit une voix.
Le jeune homme le regard fixe sur l’horizon ne paru pas s’apercevoir que l’on s’adressait à lui.
- Prince Eidon ? Demanda la même voix.
En entendant son nom, ses pensées revinrent au moment présent. L’aube n’allait plus tarder à faire son apparition derrière les hautes montagnes vers lesquels ils se dirigeaient. Il tourna la tête vers celui qui venait de l’appeler, en outre son second.
- Oui, Général Nims ?
- Les esclaves sont épuisés Commandant, ainsi que nos hommes. Répondit celui-ci.
C’était un homme d’environ quarante-cinq ans, fidèle à des principes tels que la bonté, la tempérance, ou encore le courage. Il était arrivé à gagner la confiance du jeune prince, lorsque celui-ci avait eu la charge de commander les troupes royales et il parvenait toujours à dire les choses sans vraiment conseiller le jeune homme, pour que celui-ci ait l’impression qu’il prenait les décisions de lui-même. Eidon, qui n’était pas dupe, lui en était d’ailleurs reconnaissant.
- Nous allons faire une halte. Il y a une clairière non loin d’ici.
Quelques minutes plus tard, ils arrivaient à ladite clairière et le Commandant leva le bras en signe d’arrêt.
- M’autorisez-vous à allumer un feu et à placer les esclaves autour Commandant ? L’hiver est rude et nous en perdrons beaucoup d’entre eux durant le voyage.
- Faîtes comme bon vous semble Général. Répondit-il avec un soupir d’exaspération.
Il descendit de cheval et laissa celui-ci aux mains d’un soldat. Il donna un coup d’œil alentour. Ses hommes s’activaient déjà pour monter les tentes. Les esclaves semblaient vraiment épuisés, il en apercevait même qui étaient blessés. Non en effet, ils n’arriveraient pas au complet en vu des remparts de la Cité.
Tout à coup, il capta un regard qui était posé fixement sur lui. Encore cette sauvageonne… Elle ne cilla pas lorsqu’à son tour il posa un regard sur elle. « Grande, les cheveux couleur de jais, deux yeux bleus, et une silhouette plutôt agréable », constat-il intérieurement. « Plutôt jolie. » Se dit-il en connaisseur, avant de détourner les yeux et de s’engouffrer dans sa tente qui venait d’être montée.
« Je vais l’étrangler ! » Pensa Sylmae, alors qu’il disparaissait sous la toile. Mais les mains liées par les chaînes ne lui permettaient aucun mouvement dans ce sens. Elle s’assit auprès de ses compagnons, autour du feu, et se força à la patience. Un jour elle n’aurait plus ses chaînes pour l’entraver, un jour elle pourrait s’approcher de lui et lui faire regretter amèrement ce qu’il lui a fait à elle et à son peuple… Un jour…


Quelques heures plus tard, le groupe se remettait en mouvement à travers les forêts, et les plaines. Lorsqu’il fallait traverser des rivières glaciales qui provenaient des montagnes enneigées, Sylmae maudissait le sort, ou plutôt celui qui avait provoqué ce sort. Car aucun de ses compagnons, et encore moins elle avec ses vêtements déchirés par endroits, n’étaient vêtus comme il se doit lorsque l’on voyage vers les montagnes aux neiges éternelles en plein hiver. Le soir même, alors que les Citadins s’accordaient quelques heures de repos, Sylmae et ses compagnons dormaient une fois de plus à la belle étoile. La jeune femme, allongée sur le sol glacé, entendait la toux que certains des siens avaient depuis la traversé de la première rivière. Elle-même se sentait frigorifiée, ses chausses en cuir souple et le bas de son pantalon n’avaient pas réussi à sécher à cause de l’air glacial. Elle poussa un juron à mi-voix, elle n’en pouvait plus de toute cette mascarade. Elle se pinça comme si elle souhaitait vérifier qu’elle n’était pas en train de faire un cauchemar particulièrement réaliste.
Alors qu’il était déjà tard, elle entendit du mouvement et des voix s’interpeller tout bas. Elle tourna la tête vers eux et aperçu ce Commandant, l’homme qui était la cause de tout, discuter avec l’un de ses second.
Elle se redressa, et un des gardes affecté à la surveillance des prisonniers vint lui intimer l’ordre de se rallonger. Posant sur lui un regard des plus noirs, elle le provoqua en se mettant debout, tirant sur les chaînes ce qui réveilla la pauvre Thatra.
- Et sinon quoi ? Vous allez me tuer peut-être ? Faîtes donc ! J’en rêve ! Dit la jeune sauvage dans sa langue, face à son gardien.
Mais le ton de sa voix laissait entendre au garde la rébellion qui grondait en elle. Elle n’appréciait pas le moins du monde la façon dont les siens étaient traités et elle se sentait forte face à ces Citadins. Après tout, elle était la fille d’un chef ! Ce qui faisait d’elle une princesse pour eux ! Elle allait se montrer à la hauteur de son statut.
Le gardien leva sa main et la gifla à pleine volée.
- Tais-toi donc, pauvre folle ! Ou ce sera ma lame qui t’empêchera de dire un mot de plus !
Thatra, à genoux, attrapa la main de Sylmae et la supplia dans un murmure de revenir à la raison et de se rasseoir. Mais c’était sans compter sur la colère et la ténacité de la jeune femme, qui redressa la tête fièrement et injuria le garde, ou tout du moins c’est ce qui sembla à celui-ci, qui ne comprenait pas un mot de son langage. Il leva le bras et s’apprêtait à la frapper de nouveau lorsqu’une main forte et habituée à la fermeté l’en empêcha.
- Laisse cette femme… Prononça la voix du Commandant avec autorité.
Il posa un regard sur Thatra, Sylmae et son soldat, puis ajouta :
- Délivre-la de ses chaînes et emmène-la dans ma tente… C’est un ordre.
Il s’éloigna sur ces mots, tandis que son second, en homme sage, porta des yeux étonnés sur lui mais ne lui posa aucune question.
- Trouves-moi le jeune soldat Anthony. J’ai besoin de lui pour une traduction. Lui ordonna le jeune homme avant d’entrer dans sa tente.
Revenir en haut Aller en bas
Ness
élève de 1ère année
Ness


Nombre de messages : 29
Date d'inscription : 09/01/2006

(Sans nom pour le moment) [pas de série associée] Empty
MessageSujet: Re: (Sans nom pour le moment) [pas de série associée]   (Sans nom pour le moment) [pas de série associée] EmptyJeu 23 Fév - 22:17

Quelques instants plus tard, dans la tente chaude et éclairée, se tenait Sylmae, un regard de défi posé sur l’homme confortablement assit en face d’elle. Le jeune soldat que l’on avait fait appelé était debout à côté de son Prince.
- Anthony, commença enfin le Prince après de longues secondes de silence, demandes à cette femme son nom.
- Mais… Mon Commandant… Je ne connais que très peu de mot de cette langue… Intervint le jeune garçon.
- Débrouilles-toi pour qu’elle te comprenne.
Il acquiesça et prenant une grande respiration, il tenta de traduire à la jeune femme. Celle-ci, curieuse de voir ce allait suivre, répond, en regardant toujours aussi fixement l’homme assit :
- Sylmae Tawynaia.
Le jeune Commandant parut surpris un instant puis demanda calmement :
- Auriez-vous un lien avec la famille Tawynaia qui dirige plusieurs Clans à Naiara ?
Suite à la traduction du soldat, la jeune femme s’étonna qu’il connaisse sa famille ainsi que le nom que les siens donnent à leurs terres. Naiara… Il le prononçait parfaitement de plus.
- Je suis la fille du chef Jahonael que vous avez tué, et de la femme défunte nommée Maiyati. Dit-elle avec calme, tout en le foudroyant des yeux.
Eidon prit le temps de réfléchir, après que le jeune soldat lui ait retranscrit assez maladroitement ses mots. Cela n’était pas prévu, et il aurait dû le savoir. Il aurait dû être plus prudent. Pour récupérer l’une des filles Tawynaia, des guerriers seraient prêts à tout. Elles étaient réputées pour posséder de grands pouvoirs et une beauté peu commune. Et c’était le cas, mais il chassa vite de son esprit le visage et la silhouette de la jeune femme et se concentra sur ses questions.
- Pourquoi vous révoltez-vous ? Vous devriez savoir que votre sort est scellé.
- Je me révolte pour que l’on me tue. Mais un homme de votre espèce ne doit sûrement pas comprendre pourquoi préférer mourir à une vie d’esclave.
Il la considéra un instant avant de dire :
- Au contraire, je comprends et je trouve cela très noble. Mais personne ne vous tuera ici, tant que vous serez sous mon autorité.
- Vous ne comprenez rien ! Comment pouvez-vous envisager une seule seconde à détruire tant de vie ! Vous les condamnés tous à une vie de servitude ! Sans joie, sans fierté, ni aucune liberté, sauf peut-être celle de rêver ! Comment pouvez…
La colère s’empara d’elle si vite qu’elle ne pût continuer et l’injuria de tous les noms.
Anthony qui traduisait tant bien que mal jusque là s’interrompit.
- Continuez Anthony.
- Vous êtes sur Commandant ?
- Oui.
- Euh… Vous êtes une ordure de la pire espèce… idiot… un putain de salopard… Il s’interrompit en même temps qu’elle.
- Je vous soupçonne de ne pas avoir tout traduit et même d’avoir diminué le poids de certaines insultes… Dit Eidon en se levant.
Il lui sourit.
- Je ne connais pas beaucoup les insultes des sauvages. Et elle en a utilisé qui me sont complètement étrangére et intraduisible…Cela signifiait à peu près qu’elle voulait que vous tombiez dans la boue, les fesses à l’air tandis qu’un taureau bien monté viendrait vous… euh vous visiter par derrière. Finit-il d’un air gêné, les joues rouges vifs.
Eidon rit, tandis que la jeune femme fulminait sur place, ses mains liées entre elles et reliées par la chaîne à anneau placé autour de son cou.
Sans la quitter des yeux, Eidon se leva, fit quelques pas vers elle, puis s’adressa à Anthony.
- Merci pour ta traduction, tu peux disposer soldat.
- Bien Commandant.
Et il sortit, les laissant seuls face à face.
La jeune femme voyant l’opportunité de mettre à exécution la promesse qu’elle s’était faite la veille, lui sauta à la gorge, plaçant la chaîne sur sa gorge. Il tomba à la renverse, ne s’attendant pas à une telle attaque de la part d’une femme enchaînée, et elle se retrouva sur lui, ayant tout le loisir de lui enfoncer les maillons dans la peau et de couper sa circulation. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il reprit le dessus et s’allongea de tout son long sur son corps, plaquant ses mains au-dessus de sa tête.
- Raté ! Ce ne sera pas cette fois que vous me tuerez ! Dit-il un sourire taquin aux lèvres.
Elle prononça un juron qu’il reconnut, et d’après la traduction approximative de Anthony, cela voulait à peu près dire : « putain de salopard ». Il rit, la voyant s’exténuer à se dégager de son poids et de ses mains qui la retenaient.
- Calmez-vous. Vous n’arriverez de toutes façons pas à vous échapper.
- Je… Dit-elle en cherchant ses mots dans la langue citadine. Puis elle se calma enfin, se disant que s’exprimer serait plus facile en se concentrant.
- Vous ? Demanda-t-il l’air innocent. Apparemment, la situation l’amusait beaucoup. Mais intérieurement, son visage souriant tentait surtout de cacher le trouble que son corps ressentait sur de cette sauvageonne si…attirante.
- Je vous hais ! Dit-elle avec un accent à couper au couteau, hors d’elle.
Il sourit, et prit le temps de détailler son visage. Elle avait des traits délicats, une bouche parfaitement dessinée, dont les lèvres légèrement gonflées invitaient aux baisés, son nez était fins et bien proportionné, son front haut marquait son intelligence, ses longs cheveux de jais encadrant son visage avaient cette couleur que même une belle nuit étoilée pourrait lui envier, quant à ses yeux… il frissonna. Il était d’un bleu clair, lumineux, presque irréel. Avec sa peau d’albâtre, spécifique aux Naiariens, on aurait pu penser qu’elle était albinos, mais sa chevelure assurait le contraire. Elle était bien une descendante de la lignée des Tawynaia. Et sous la crasse qui dissimulait son corps, et avec des vêtements somptueux, elle ressemblerait à une déesse. Il se força à arrêter là sa contemplation. Il la désirait, cela ne faisait aucun doute, son corps lui-même le trahissait. L’idée qu’elle puisse sentir ce membre gonfler contre elle lui vînt soudain à l’esprit. Il ne pouvait laisser sentir cela à une sauvage ! Ce serait une honte bien trop grande !
Tout à coup, il se releva, et la tira par les chaînes pour la remettre elle aussi sur pied. La regardant une dernière fois, il appela un garde.
Sylmae, toujours la rage au ventre, s’apprêtait à lui cracher au visage quand un bras musclé vint lui enserrer la taille et la faire sortir de force de la tente si chaude et agréable.

Se retrouvant seul, Eidon repense aux révélations qu’il vient d’avoir. Pas au fait que la jeune femme l’attire, qu’il aimerait la mettre dans son lit… Non. Il s’inquiète du fait qu’elle fasse partie d’une lignée si connue et vénérée. Son second, Nims, entra à cet instant comme si il savait que son chef avait besoin de son avis sur ce point.
- Tu as entendu la conversation ? Demanda Eidon.
- Non, Prince. Mais je pense savoir ce qui vous tracasse…
- Vraiment ? Et comment le sauriez vous ?
- J’ai reconnu en elle une Tawynaia. Dit simplement le second.
- Et comment as-tu fait ?
- Elle est rebelle, d’une beauté exceptionnelle, et… le tatouage qu’elle porte sur la tempe le dit clairement.
- Le tatouage ? demanda Eidon étonné.
En effet, la jeune femme portait un tatouage sur la tempe, et celui-ci s’étendait en longueur jusque sur le haut de sa joue, mais tous les sauvages en possédaient un. Tous différents. C’était d’ailleurs grâce à eux que l’on reconnaissait les esclaves dans la Cité. Et les enfants d’esclave qui naissaient dans l’enceinte de la ville étaient marqués comme il se doit au fer rouge sur le visage pour qu’eux aussi ne puissent pas se mêler à la populace.
- Oui. Le tatouage des femmes Tawynaia est spécial. La forme possède plus de courbes. C’est une forme qui diffère selon les femmes de cette lignée mais il reste en somme le même. Le sien est très beau sois dit en passant. Ajoute-t-il avec un sourire.
- Je ne te savais pas si connaisseur dans ce domaine. Avoua Eidon.
- J’ai moi-même des esclaves. J’ai appris cela d’eux.
- Donc, maintenant que tu sais, tu connais notre problème.
- Oui, mon Prince. Nous ne tarderons pas à être poursuivit par un groupe de guerrier souhaitant récupérer leur perle.
- Je sais que ces femmes sont sacrées chez eux, mais explique moi pourquoi ces guerriers ne viendraient récupérer qu’elle et pas les autres sauvages ?
- C’est simple. Ils savent pertinemment qu’ils ne pourront pas sauver tout le monde et pour être sur qu’ils pourront partir avec cette femme, ils ne demanderont qu’elle. Votre prédécesseur a déjà eu affaire à ce genre de situation, et… il en est mort.
- Oui, je suis au courant de cette histoire. C’est grâce à cela que mon cher père m’a enfin donné un peu de responsabilité. Mais pourquoi ces femmes sont elles si importantes pour eux ?
- Je vous l’ai dit : elles sont sacrées. Mais ce n’est pas tout. Il paraîtrait qu’elles ont le pouvoir de commander aux éléments. Sans elles, les Clans du Nord sont condamnés à la famine, à la maladie et au froid. Mais je ne crois pas qu’il faille chercher plus loin que le sacré de leur condition.
- Hum… Cela me paraît un peu ridicule comme entreprise… Affronter un bataillon d’homme pour une simple femme aux prétendus pouvoirs.
Le second gardait le silence, laissant libre court aux pensées de son supérieur.
- Crois-tu qu’il serait plus prudent d’accélérer le pas, et que cette femme chevauche auprès de moi ? Finit par demander le jeune prince.
- La chose la plus prudente à faire serait de la libérer. Nous éviterions ainsi un affrontement.
- Non. Je veux la ramener à la Cité.
Il ne tenta pas d’en expliquer les raisons, lui-même n’aurait pas su le faire. Depuis qu’il l’avait rencontré, il ne pouvait plus la chasser de ses pensées. Cela le perturbait, mais en même temps il se refusait à la laisser partir… Que lui arrivait-il ? Une simple envie de voir si son père apprécierait cette femelle, tenta-t-il de se convaincre.
- Alors, oui. Il serait plus prudent qu’elle voyage avec vous. Mais nous n’avons plus de cheval disponible. Si vous le souhaitez, je la prendrais en croupe sur le mien.
- Non. Tu dis que c’est une perle pour son peuple. Moi, je dirais plutôt que c’est une princesse. Donc, en tant que princesse, elle voyagera sur un cheval princier. Je la prendrais en croupe et elle marchera quand celui-ci sera fatigué.
Le second acquiesça. Il ne voulait absolument pas contredire son Prince chez qui il percevait les prémices d’un désastre. Et Il ne voyait pas non plus comment l’avertir des dangers qu’il pouvait courir en tombant amoureux d’une sauvage. Soit, il était prince, mais même-lui ne pourrait pas aimer une femme promise aux couches de son père. Ce dernier, le Roi, choisirait sûrement cette sauvage comme l’une de ses favorites. Cela ne faisait aucun doute.
- Comme il vous plaira mon Prince. Avez-vous encore besoin de moi ?
- Non. Vas donc prendre du repos, demain nous accélèrerons la cadence, et nous avons encore une longue route devant nous.
- La Route Sombre n’est plus qu’à deux jours, nous serons bientôt chez nous. Ajouta Nims avant de faire un salut et de sortir.
Eidon, à nouveau seul, laissa sortir un long soupir de ses lèvres entrouvertes. Deux jours avant d’atteindre la Route Sombre, mais encore dix avant d’arriver à destination. Il se leva et se rendit à sa couche. Tous ses problèmes pourraient bien attendre le lendemain, il lui fallait du repos.


(FIN DU PREMIER CHAPITRE)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





(Sans nom pour le moment) [pas de série associée] Empty
MessageSujet: Re: (Sans nom pour le moment) [pas de série associée]   (Sans nom pour le moment) [pas de série associée] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
(Sans nom pour le moment) [pas de série associée]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Ta playlist du moment
» Partie du forum pour HP7??
» Questionnaires pour mieux se connaitre

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sectumsempra :: Fanfics / Fanarts :: Fanfictions - de 16 ans avec un avertissement-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser